L’Alpin, Short and Suite.

LL’hiver avait été piteux.
On en parlait tant.
La neige avait déjà fui les sommets.
On attendait juste la date.

C’est l’histoire d’une soirée.
Quelques heures, pas plus.
De celles qui sont courtes, mais dont on se souvient.
Qui valent la peine d’en parler, d’en montrer.

Quelle date?
Le 15 juillet.
Du pourquoi du comment de quessé?
Les caribous.
Là-bas aussi? Pas juste en Gaspésie?
Mais oui. Protégés ici aussi.
Mais pour de vrai, pas pour des raisons boboches.
Tsé, c’est pas un prétexte pour rien faire, pour se la paresser, pour se la graisser bien dur.

On s’éloigne là avec nos caribous, revenons à nos moutons, pas les suppôts sépaquiens, mais le sujet.t.

Frisby.
Frisby Ridge, de son vrai nom.
Une icône, une légende.
De l’alpin, des 2000 mètres d’altitude, des dégarnitures d’arbres, au naturel.
Une montée de 12 kilomètres de singletrack, faite pour en redescendre ses 800 mètres de vertical.

Mon baptême, un jeudi soir.
Soir des fameux Pedal’N’Pint.
Classique de Revelstoke.
Tout est plein, tout est prêt.
Les vélos sont dans les boîtes de pick-ups.
Les bières sont dans les sacs.
Les sourires sont dans les faces.

Grimpe, pédale, wow.

Bières en haut, les gens se niaisent un peu.
C’est tellement beau, on se rince l’oeil un peu.
Le soleil se couche, il faut se grouiller un peu.
Descend, oui, wow.

Les plus aventureux, et moi-même, avons terminé avec le classique Ultimate Frisbee (Downhill), dans le noir, la poussière et l’abrupt. Question de se parsemer la soirée et les émotions d’épices, à travers un 600 mètres de vertical en 2 kilomètres et quelques poussières.

Après avoir eu les yeux émerveillés et poussiéreux, la tradition se veut de terminer la soirée avec un regard brûlé et vitreux

logo blanc

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